Jeunes : moins d’alcool, plus d’ivresse

Telle semble être la tendance de la consommationd’alcool chez les jeunes Français. Une étude de l’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (INJEP) dresse un portrait paradoxal de laconsommation d’alcool des jeunes Français

L’ivresse occasionnelle progresse

Si les ivresses régulières diminuent, celles qui sont occasionnelles progressent. À 16 ans, un peu moins de la moitié des jeunes déclarent avoir déjà été ivres au cours de leur vie, plus d’un tiers au cours des douze derniers mois et 3,5 % au moins 10 fois au cours de cette même période. Toutefois, cela ne doit pas faire oublier, et toutes les enquêtes le montrent, que la consommation d’alcool est globalement en baisse enFrance.

On boit, entre amis

La consommation d’alcool par les jeunes a surtout lieu le week-end, entre amis, à des moments festifs, la plupart du temps dans un domicile privé, un peu plus rarement dans des débits de boissons, mais aussi dans les lieux ouverts (rue, parc…)

De fortes disparités

L’alcoolisation des jeunes se caractérise par des disparités fortes en fonction du sexe, de l’origine régionale ou du statut social. Ainsi, la consommation diffère entre jeunes actifs et étudiants. Si ces derniers, contrairement aux idées reçues, boivent moins souvent et ne sont pas plus souvent ivres que les premiers, les ivresses alcooliques sont plus répandues chez les étudiantes que chez les jeunes femmes actives.

Les français, dans la moyenne

Les jeunes Français déclarent des usages d’alcool relativement moyens comparativement aux autres pays européens : elle se place au 15e rang des pays européens, l’Autriche étant le pays où la consommationmensuelle est la plus élevée et l’Islande celui où elle est la plus faible.