EXPOSITION
"ENREGISTRER POUR COMPRENDRE"
Jusqu'au 15 juillet 2011
L’exposition "Enregistrer pour comprendre" qui se tient à l’ESPCI (10 rue Vauquelin Paris V°) présente un exemplaire du Phonautographe de Scott de Martinville, premier appareil enregistreur du son au monde, dont les bandes d’enregistrement ont été décodées par Patrick Feaster te David Giovannoni en 2007.
Contempler la nature ne suffit pas. Depuis l’Antiquité, l’homme veut la mesurer : espace, temps, masse... Mais avec la révolution industrielle, le volume d’information disponible est démultiplié. Il faut enregistrer ce que l’on s’est longtemps contenté d’observer. Que se passe-t-il alors ?
C’est ce que vous découvrirez à l’Espace Pierre-Gilles de Gennes, au cours d’une exposition pour le moins ingénieuse inaugurée à l’occasion de la Fête de la Science 2010 et qui se prolongera jusqu’au 15 juillet 2011.
Une histoire à redécouvrir
De 1850 à nos jours, les sciences et les techniques d’enregistrement s’enrichissent mutuellement de leurs progrès respectifs. C’est ce que démontre cette exposition à travers vingt panneaux, une expérience interactive et deux écrans LCD. Des procédés mécaniques à l’électronique en passant par l’électromagnétisme et le cathodique, les étapes qui rythment cette histoire, au croisement des sciences et des techniques, sont largement explicitées. Une partie de l’exposition est dédiée à l’avenir de la révolution numérique.
Des objets étonnants
Richement dotée, cette exposition est l’occasion de découvrir quelques-unes de ces machines comme le phonautographe de Scott de Martinville (illustration). Il permettait de « photographier » la voix en l’enregistrant sur du papier noirci à la fumée. Gravure du phonautographe de Scott de MartinvilleCe procédé ne pouvait pas reproduire le son mais courant 2011, une journée Scott de Martinville organisée à l’Espace Pierre-Gilles de Gennes permettra d’écouter le tout premier enregistrement sonore au monde réalisé grâce au phonautographe. Une technique récente a en effet permis d’en restituer le son : Scott de Martinville lui-même entonnant "Au clair de la Lune" A voir aussi : le révolver photographique de Janssen utilisé en 1874 pour photographier le passage de Vénus devant le Soleil.
Différents oscillographes sont présentés, dont l’oscillographe Dubois (Ingénieur de l’ESPCI ParisTech), capable de fonctionner dans toutes les positions et donc particulièrement adapté aux essais en vol. L’exposition retrace ainsi une histoire de la fameuse « boîte noire ».
Dossier de présentation en
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