Montée brusque de fière au Burkina Faso. Le mois d'avril, dans un pays sahélien, est partiuclièrement chaud, mais là on dépasse les bornes.
Ci-après le graphique de l'évolution des données du "thermomètre médiatique" qui rend compte de la forte tension socio-politique en cours au pays des "hommes intègres".
Alors que tout au long de l'année 2010 jusqu'au premier trimestre 2011 tout semblait calme, voilà que tout s'emballe d'un coup au mois d'avril 2011. Cette tension est d'autant plus grave qu'elle cristallise des colères croisées d'élèves, d'étudiants, d'hommes de loi, de syndicats et notamment, de militaires et de commerçants.
La réponse à cette situation ne saurait être de pure forme. Pas de "circulez, il n' y a rien à voir". Une réforme de fond du système politique, institutionnel et militaire du pays et de la gouvernance doit s'opérer à tous les niveaux.
Le président Blaise Compaoré doit y veiller avec attention et hauteur de vue. Le mandat du peuple souverain du Burkina Faso à lui confier le 21 novembre 2010 l'y commande.
Ne jamais oublier, ni négliger le moment instituant, ce moment sacré du peuple. Tout pouvoir politique naît de lui, vit de lui et retourne à lui. L'instituant est toujours là pour vous le rappeler.