LE PAPILLON
LE PAPILLON
Comme le gentil papillon,
Pour oublier l'adversité,
Je vole de fleur en bourgeon
Sans jamais pouvoir cacher,
Le chagrin qui m'a supprimé
L'amour, dans la joie et la gaieté…
Comme une horloge usée,
Mon coeur a ralenti ses battements,
Le carillon joyeux et léger,
Du bonheur d'aimer, est fêlé,
Ma solitude compte le temps
De l'absence virtuelle morbide de l'être tant aimé…
Je contemple les photos du passé,
Elles sont ancrées, imprégner dans mon âme,
La virtualité est mon unique sanctuaire,
L'amour réel me condamne à l'attendre, solitaire,
Ma solitude se compte en éternité,
J'attends intemporel l'amour éternel de cette femme…
Comme un poète trop fatigué
Je ressasse toutes les peines d'amour diaboliques
Que la vie a déposé sur mon sentier
Je regarde les jours s'égrainer mélancoliques,
Il me reste sous les yeux, enfoui, son visage,
Son; si pur, si beau si tendre, si gentil doux visage…
Son regard me transperce
Comme une flèche de souffrances
Ma douleur vivante, à jamais, est inerte
Sur mon âme, mon coeur et mon être,
Ses yeux noirs comme deux lances
Électriques, magnétisent mon sang à l'ivresse…
Comme le papillon noir,
Je fuis du jour, son soleil et sa lumière,
J'attends la nuit pour chercher la chaleur
Magnétique de ses beaux yeux noirs,
C'est devenu pour moi du matin au soir,
Une véritable addiction, mon unique désespérant espoir…
Sa possession de moi est si diabolique,
Son absence de ma vie tellement machiavélique,
Ma vie peut voler et butiner d'autres faveurs magnifiques,
Aucune saveur ni parfum ne peut surpasser ce regard angélique,
Aucun strasse lumineux ne peut mieux éclairer mon être de sa lumière féérique ;
Je sais bien moi, que cette femme m'a pris la vie pour devenir d'amour, la femme unique…
Cette Diablesse le sait aussi ; je suis son éternel et unique amant captif dont elle se moque,
Je reste à l'attendre depuis des années, prisonnier des larmes du chagrin qui me disloque,
Je suis devenu le troubadour de cet amour d'une autre époque,
En décalage, du temps, de cette société, de sa vie ; sans elle, ma vie je m'en moque,
Pour chaque instant de celle-ci sans elle, j'étouffe un peu plus, ma vie suffoque,
Nuit et jour, ma pensée va vers elle, lui appartient…Je sais bien…Toi, Claudia de moi tu t'en moques…
Georges Adrien PARADIS à Limoux le 21 avril 2011 à 11h00