L'écrivain laisse assez indifférent, en fait…
Rédigé parCecile Mazin,
La Foire du Livre de Buenos Aires, qui accueillait pour la première fois un prix Nobel de littérature en invité d'honneur, s'est ouverte sur une protestation et une polémique… justement portées contre son invité. Mario Vargas Llosa était averti : il est un peu persona non grata.
Et plus particulièrement, ce sont les positions politiques tenues par le Nobel que la centaine de manifestants réunie dénonçait aujourd'hui, rapporte l'AFP.
«Mario Vargas Llosa représente un modèle politique qui a plongé non seulement l'Argentine, mais toute l'Amérique latine dans la crise», estime Julio Macera, secrétaire général adjoint de la CTA (Centrale des travailleurs argentins).La manifestation fait suite aux appels de plusieurs intellectuels du pays, qui avaient demandé que l'invitation du Nobel soit annulée, après ses propos contre la présidente Cristina Kirchner. Le secrétaire d'État à la Culture, Jorge Coscia, avait même décrit Vargas Llosa comme «un ennemi des industries culturelles».
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