Onomatopée d’un disque rayé
Mon assassin encensé,
Ô matassin insensé,
Viens, déchire mes fibrilles
De tes poings lourds et fébriles !
Moleste-moi, sans répit,
Vas-y, surtout sans dépit,
Et qu’à ma bouche qui mousse,
Jamais ton fiel ne s’émousse !
Plonge-moi dans le coma,
Mon tendre amour, d’un trauma
Fulgurant ! Mon bel ivrogne,
Jusqu’au bout de la nuit… cogne !
Boum ! paf ! au petit matin,
Aton râle si mâtin ,
Inerte, aux coups je m’adonne,
Avec des ris de madone !
……………….
Criiiitch, scraatch ! Le disque est rayé,
Et notre horizon noyé :
Ce n’est, idole phtisique !
Non, plus la même musique …
Trinité Marignant,
le 26 juillet 2003.