La classe moyenne en amérique latine a progressé de 56 millions depuis 1999, ce qui a une conséquence directe sur les moyens de consommation.
C’est un rapport de la commission économique des nations unies qui permet d’observer cette avancée. Et cela représente surtout une formidable opportunité pour l’industrie des biens de consommation. La plus grande progression est observée au Brésil où la classe moyenne (revenus 4 fois supérieurs à celle où est fixé le taux de pauvreté) a ajouté 38 millions de brésiliens supplémentaires ces 10 dernières années. Aujourd’hui, il y a 61 millions de brésiliens faisant partis de la classe moyenne.
En comparaison, on constate un déclin en Argentine où la classe moyenne est passée de 56 à 52% de la population. Même constat en Colombie, un pays touché ces dernières années par les affrontements contre les guérilleros. Dans le reste de l’Amérique latine, on observe cependant une progression générale du niveau de vie.
Selon le rapport de l’ONU, « l’expansion de la classe moyenne n’est pas un phénomène uniquement concentrée sur l’Amérique latine, mais plutôt une tendance globale dans le monde. » 1,3 milliards d’habitants dans le monde sont censés faire partie de cette classe moyenne, principalement grâce aux progrès économiques observés en Chine et en Inde. D’ici 2030, 2 milliards d’individus dans le monde feront partie de cette classe sociale, représentant ainsi 30% de la population globale.
Un bémol toutefois dans le rapport des nations unies : le niveau d’éducation progresse mais les opportunités d’emplois sont de moins nombreuses. « L’accès aux études supérieures s’est considérablement améliorée mais on constate aussi une détérioration des propositions d’emplois et de la progression des salaires pour ceux qui effectuent des études secondaires. »