Editions de l'Olivier, 2009, 296 pages
Résumé de l'éditeur :
A cinquante ans, Bruno Brumhart revient sur sa vie.
Une enfance confortable, chérie par ses parents, des juifs communistes, un mystérieux accident dont il n'a aucun souvenir et qui l'a privé d'une main, et l'innommable : le ghetto, la déportation, sa fuite du camp et son errance dans la forêt.
Comment retourné dans un monde qui a ordonné, ou laissé faire, la destruction des siens ? Bruno sait que seule la force d'une profonde fraternité peut apporter la dignité indispensable pour survivre.
Il décide alors de transformer un château, qu'il a acheté près de Naples, en lieu d'accueil pour les autres survivants, d'en faire une "étape" sur le chemin du retour.
Mon avis :
Voici un roman très "flou" et qui m'a toujours laissé à distance : les souvenirs de Bruno sont vagues et ses motivations tout autant.
Quelle importance qu'il soit manchot, au final ? Quels sont ses activités de commerçant ?
Certe, le propos est beau : ne croyant plus ni à Dieu ni à diable, les survivants de la Shoah se voient proposer par Bruno une halte avec de la musique classique et la lecture de la Torah. Certains reviendront à la vie, d'autres pas, qui deviendront à leur tour plein de violence et de fureur. Triste constat....
Un titre très beau, toutefois, et tellement vrai : non, la fureur ne s'est pas encore tue.
L'image que je retiendrai :
Celle du château que rénove Bruno pour accueillir les déportés et qui résonne de musique.