Le syndrome Old Spice

Publié le 20 avril 2011 par Didier Vincent

The Gold Rush
The Godfather 
Casablanca
Pulp Fiction
The Graduate
Rocky 2
Home Alone
Psycho
Terminator 2

Le making of

 

Mashup visuel, vidéo à tiroirs, morphing et compagnie, mélange insensible, Mélies a encore frappé. La magie du cinéma qui truque les trucs. Du coup, l'image se perd en une mouvance bergsonienne. Si on trace une ligne entre la photo d'un côté et le flux infini de notre vision de l'autre, le cinéma joue sur le basculement de ce curseur. Entre La Corde de Hitchkock, film tourné en un seul plan et le montage le plus rapide de certains films d'action actuels, tout le déploiement des facéties temporelles du cinéma. Ici, par délà ce registre, le syndrôme Old Spice de l'effacement du montage pour relier les deux extrémités inconciliables du plan fixe et du montage. Le même et l'autre confondus. Et le montage, en opposition, devient mental, comme inventé. C'est la richesse et la pauvreté du procédé : il propose un montage imaginaire a posteriori, un flsh backward qui contrarie la pensée. C'est irritant, frustrant. On a envie de tout laisser en plan. En plan.

Le tournage de la pub Old Spice.