Ces analyse de sujets plusieurs fois évoquées dans ces colonnes, montrent que le manque d'intérêt des acteurs économiques pour l'environnement, alors qu'il représente une condition de la durabilité de leur activité.
Ainsi, il faut craindre qu'aucun acteur économique ne veuille se lancer dans la lutte contre la disparition des chauves-souris, malgré l'impact évalué à plus de 23 milliards de dollars pour le secteur agricole. En effet, cette disparition ne fait que favoriser le secteur des produits phyto-sanitaires. Le secteur agricole ne verrait au mieux cette disparition que comme un facteur "naturel" face auquel il demandera à l'Etat d'agir ou de le soutenir. Au final, l'Etat pourrait être mis à contribution, mais où trouvera-t-il des ressources financières ? Auprès des banques, qui lui prêteront (cher) l'argent que les bénéfices du secteur phyto-sanitaire aura placé chez elles ...