Cette semaine est vraiment riche en matière de sortie vidéo-ludique. Les amateurs de jeux de baston pourront s’en donner à cœur joie grâce au sanglant Mortal Kombat, les joueurs qui préfèrent les jeux de réflexion pourront s’éclater sur Portal 2 et ceux friands de FPS pourront tirer à tout va dans Socom : Special Force et Operation Flashpoint : Red River. Aujourd’hui, c’est à ce dernier que je vais m’intéresser puisque j’ai eu la chance d’aller tester son mode multi-joueurs il y a quelques semaines de cela. Je vais donc pouvoir vous donner un premier avis sur ce titre réaliste et exigent.
Personnellement, la seule véritable expérience que j’ai eue avec cette série était avec le tout premier épisode. Je n’ai donc pas vraiment de point de comparaison. Mais, pour poser les bases tout de suite, Operation Flashpoint : Red River n’a strictement rien à voir avec la plupart des FPS actuels. Ne voyez donc pas en lui concurrent de Call of Duty ou Battlefield Bad Compgny. Ces derniers se veulent spectaculaire, linéaires et explosifs tandis que Red River est beaucoup plus ouvert et surtout, beaucoup plus réaliste. Par exemple, on sent rapidement le recul d’une arme lors d’une rafale un peu trop prolongée et une balle dans la tête suffira amplement à tuer le n’importe lequel de vos ennemis. Mais il n’y a pas dans cet aspect que le titre se démarque des autres FPS puisque les modes multi-joueurs qu’il propose sont radicalement différents de ceux des autres. Ici, tout est basé sur la coopération à quatre joueurs. Et pour mettre en avant ce côté coop, quatre mode différents sont disponibles.
- Le mode Sauvetage qui, comme son nom l’indique, vous demandera aller sauver des otages et de les escorter vers un point de repli.
- Le mode Coup de Balai dans lequel vous devrez tuer tous les ennemis d’une zone.
- Le mode Dernier Rempart qui vous demandera de défendre un secteur face à plusieurs vagues d’ennemis.
- Le mode Tonnerre dans lequel vous devrez escorter et défendre un convoi.
Mais, avant de partir en mission, il faut avant tout savoir s’équiper. Chacun des quatre joueurs devra donc choisir parmi les quatre classes disponibles (décidément, quatre est le chiffre préféré des développeurs). Il y a le fantassin qui a un bon équilibre, le grenadier qui, comme son nom l’indique, aura des armes équipées de lance-grenades, l’éclaireur qui possède un joli fusil de sniper et le mitrailleur qui est plus spécialisé dans les armes lourdes. Bien entendu, chaque classes et armes pourront être amélioré via un système de niveau vraiment bien pensé qui vous permettra de jouer de la façon que vous voulez. Une fois les préparatifs terminés, nous avons donc pu nous rendre au cœur de l’action.
Nous avons donc commencé par une partie de Dernier Rempart et le moins que l’on puisse dire, c’est que c’était laborieux. En effet, un de mes trois compagnons, à plus ou moins foncé dans la gueule du loup donc nous avons pu affronter que trois vagues avant d’évacuer. Ce mode nous a aussi permis de nous rendre compte de la profondeur de champs présente dans le jeu. On voit les ennemis arriver de vraiment très loin et comme j’avais pris un sniper, j’ai pu vraiment m’en donner à cœur joie. Ensuite, nous avons fait une petite mission de Sauvetage mais cette fois-ci, j’étais à la traine et je n’ai pas vraiment vu ce qui s’était passé. Néanmoins, un de mes équipiers (peut être le même qu’avant), à tuer l’otage que nous devions évacuer en pensant que c’était un ennemi donc, mission annulée… Enfin, nous avons pu nous amuser sur une sympathique session de Coup de Balai. Et dans ce mode, l’aspect coopération à véritablement pris toute son ampleur car nous avons vraiment bien joué même si seulement deux d’entre nous ont réussi à évacuer.
Graphiquement, il faut bien avouer qu’Operation Flashpoint : Red River n’est pas aussi beau que les FPS actuels mais la profondeur de champs et la taille de la zone de jeux sont tellement impressionnantes qu’on pardonne aisément les petits problèmes techniques. En revanche, les effets de lumières sont vraiment magnifiques et renforce un peu plus le côté réaliste du titre. Au final, j’ai vraiment été agréablement surpris par ce jeu. Je ne suis pas trop fan de FPS en général, mais je dois bien avouer que je me suis vite immergé dans l’action. En tout cas, si on a une équipe bien entrainé et qui sait bien jouer en coopération, il y a de quoi se faire plaisir d’autant que, d’après ce que j’ai compris, tout le jeu peut se parcourir à plusieurs. Ce qui est sûr, c’est que ça nous change des productions actuelles ce qui, à mon humble avis, n’est pas plus mal.