Je lisais encore hier un énième article sur la bulle 2.0 dans Capital cette fois. On nous expliquait que les valorisations de certains acteurs étaient totalement délirantes, en particulier Twitter.
Parlons-en en effet. Je fais mumuse depuis quelques mois avec Twitter : je follow, je me fais (peu) follower et comme tout le monde, j'ai essayé de rentrer dans des conversations. J'ai tenté de jouer le jeu mais je me suis rapidement fait déborder : à moins d'être sans arrêt connecté (avec notifications push), de ne faire que ça ou presque, le service ne me sert à rien, j'ai l'impression totalement frustrante d'être toujours en retard d'une guerre. D'autant plus que les réseaux sociaux sont bloqués au bureau, pas évident donc de rester au courant. Twitter sera à l'avenir un relai de ma prose écrite ici ou là, éventuellement une façon de promouvoir des articles que j'ai envie de défendre mais au-delà de ce rôle de caisse de résonance, ça n'ira pas plus loin.
J'avoue ne pas comprendre l'intérêt du service qui conduit trop souvent à un appauvrissement de la pensée (140 caractères, c'est court pour créer des concepts), chacun ayant tendance à se lancer dans une course au buzz. Quel est l'intérêt du live-tweet, si ce n'est gâcher le moment présent ? J'aurais pu par exemple me lancer dans un live-tweet du match PSG / OL mais L'Equipe le fait mieux que moi.
Donc, Twitter reste pour moi un mystère dont je peine toujours à voir l'intérêt économique.
Posted via email from Vincent's posterous