J’ai craqué pour un Kindle

Oui, j’ai craqué pour le Kindle. Il me narguait dans une boutique de l’aéroport de Gatwick, alors que j’attendais le départ de mon avion pour Toulouse. J’ai choisi le modèle Kindle (Wi-Fi, 6″), vendu à l’aéroport 103 livres (117€).

Je suis enchantée de ce nouveau reader. Je dis « nouveau », car j’utilisais jusqu’ici un Sony Reader PRS 650, celui que j’ai présenté sur ce blog dans l’article Rouge comme un Sony Reader Touch Edition. Disposant ici d’une base de comparaison, je constate que le Kindle est bien préférable au Sony Reader.

1. Plus léger, plus fin que le Sony Reader, le Kindle est plus agréable à tenir à main. L’impression est celle d’une plume contre une bûche.

2. L’écran est plus lumineux, le contraste plus agréable aux yeux, l’apparence plus proche de celle de la page papier.

3. La navigation est bien plus ergonomique : adieu les complications du Sony Reader sur lequel toute modification des options impose une cascade de changements de pages ; adieu les lenteurs du Sony Reader sur lequel on bâille à chaque changement de page.

Modifications, changements de page, tout s’opère sur le Kindle au moyen de boutons directement accessibles sur le pourtour de la tablette. C’est plus simple, plus intuitif, et l’on n’attend plus.

4. Je trouvais malcommode, trop dur, trop raide, le clavier virtuel du Sony Reader. Le Kindle comporte un clavier physique, toujours accessible au bas de la tablette, bien plus pratique. Il est en QWERTY. Je n’y vois pas un inconvénient.

5. Le Sony Reader Desktop pour PC ou Mac est à mon avis particulièrement poussif, plantogène, bref « une daube ». Le Kindle Reader pour PC ou Mac, bien plus simple à utiliser, parfaitement stable, lui, est un logiciel réussi.

6. Je n’achète pas, sinon exceptionnellement, des ebooks payants. Je ne me suis donc servi de la connexion WiFi (très facile à paramétrer) qu’une seule fois jusqu’ici, pour enregistrer over the air mon Kindle. Je lis la plupart du temps des ouvrages anciens, souvent rares, que je télécharge en PDF sur Gallica. Le Kindle supporte sans problème les formats AZW, TXT, PDF, MOBI, PRC, MP3 et les formats des livres audio de la société Audible (Audible Enhanced AA et AAX). Les formats DOC, RTF, HTML et HTM sont automatiquement convertis au format AZW après envoi par email à votre adresse utilisateur@kindle.com sur votre espace de gestion Kindle. Le logiciel Calibre, gratuit, assure très simplement la conversion du format EPUB au format AZW. Il suffit de connecter le Kindle à l’ordinateur, puis d’indiquer au logiciel Calibre le nom du fichier à convertir ; Calibre s’occupe de tout : il convertit le fichier au format demandé et l’envoie directement au Kindle.

7. L’autonomie du Kindle est infiniment supérieure à celle du Sony Reader. Trois ou quatre jours après avoir laissé le Sony Reader sans l’ouvrir, batterie pleine, je le retrouvais régulièrement batterie vide ! Et il tenait pas un jour de lecture intensive entre l’aéroport de Toulouse et celui de Gatwick ! Le Kindle, lui, tient la charge plusieurs semaines, même si on ne l’ouvre pas et même si l’on pratique la lecture intensive. Enfin une machine toujours prête, confortable et rassurante !

La dormeuse est ravie, disais-je, de son Kindle

Ecrit par Christine - Site