La mise à jour Bambou, pour avoir moins peur de Panda [4]

Publié le 20 avril 2011 par Jlboulin @etourismeinfo

Pierre Croizet

Il y a quelques semaines, il était question dans ce blog de Google Panda, mise à jour de l’algorithme de Google, faisant suite à Cafféine.

Devant l‘émoi suscité par cette importante évolution, il paraît nécessaire d’essayer de “répondre” aux légitimes inquiétudes :

  • Oui, Google Panda a un impact significatif sur le référencement. Les premiers retours d’expérience aux USA et en Grande-Bretagne montrent que les sites de mauvaise qualité, selon Google, ont été lourdement pénalisés, avec des pertes d’audience pouvant aller jusqu‘à -90% ;
  • Non, la notion de “site de mauvaise qualité” n’a toujours pas été explicitée en détail par Google. On sait simplement que les pages qui agrègent du contenu selon des techniques de réplication, les pages optimisées pour accueillir des pubs adsense et générer du clic, et, plus globalement, tous les sites relevant de stratégies de spam index, sont visés en premier lieu. Voir sur la tribune d’Alexandre Garnier, les recommandations. Voir aussi les sources de référence en anglais ;
  • Oui, il est possible que des sites institutionnels dont les données reposent, notamment, sur des données issues de SIT, pourraient être considérés comme relevant du “duplicate content” par Panda. Par exemple, des sites composés exclusivement de données syndiquées centrées sur des listings d’hébergement. Attention cependant : Google ne lit pas le xml ! Donc, ne pas trop paniquer. Si vous avez des contenus éditoriaux, donc que vous êtes identifiables comme source de contenus utiles, vous devez rester tranquilles.
  • Non, on ne sait pas quand Panda va arriver en France.
  • Oui, il sera possible de s’indigner d’une sanction injuste. Cela s’appelle la mise à jour Bambou (ou Bamboo Update) : il s’agit de la mise à disposition par Google, via le webmaster tools, d’un fichier en .txt, à insérer à la racine du site. Ce fichier est prévu pour faciliter une sortie de pénalité. Selon les spécialistes, la procédure pourrait ressembler à celle du Google site verification.

Ma recommandation ne change pas par rapport à la fin du mois dernier : dépêchez vous de passer à la production de contenus éditoriaux ;-)