Nous y voilà ! Samedi, le mariage de Nicolas Sarkozy et de Carla Bruni était annoncé. Aujourd’hui, jour de réunion du Parlement à Versailles, la presse fait la une sur le sujet. Gaël et moi nous étions juste trompés sur la date (à quelques jours près), j’avais raison sur le motif.
On lit partout que Nicolas Sarkozy a décidé de moins afficher sa vie privée parce qu’il pense que c’est ce qui l’a fait perdre des points dans les sondages. Aujourd’hui, il semble qu’il n’hésite pas à utiliser son mariage pour masquer une journée qui reste un déni de démocratie puisque, on ne le dira jamais assez, le texte passe en force par la voie parlementaire alors qu’il a été rejeté par le peuple en mai 2005.
Les plus purs Sarkozystes nous diront que Nicolas Sarkozy avait la légitimité pour le faire car il en avait fait un des points forts de sa campagne électorale. Mais ça n’est pas vrai. Nicolas Sarkozy nous avait parlé d’un traité simplifié. Ceci n’est pas un traité simplifié.
Pas plus tard qu’hier, j’ai été trollé par un de ces courageux Sarkozystes qui n’osent même pas signer leurs commentaires. Il est reparti sur le créneau habituel des trolls droitiers : tous les médias sont à gauche. Qu’il m’explique alors pourquoi le Parisien, le plus lus des quotidiens (après l’Equipe !) fais trois pages ce matin sur le mariage en question ?
On viole nos droits. Ca ne mériterait pas trois pages ?
Mon pote Sarkofrance semble penser . Les promesses, Mittal, Arcelor… seraient là pour faire oublier Carla. Et si on avait tous les deux raisons ? Un bordel organisé pour faire oublier l’actualité.
Pour me venger, je vais lui piquer la photo d'illustration de son billet.