- 150 g de farine
- 100 g de beurre froid
- 60 g de sucre en poudre
- 1 oeuf
- 1 sachet de sucre vanillé
- 1 c. à soupe de triple sec
- sel
- 1 jaune d'oeuf et 1 c. à soupe de lait pour dorer
- sucre en grains pour décorer
J'ai parfois des envies géographiques, et hier j'avais des envies alémaniques, du germain, bref rien de méridional ou de latin. Et là, je me dis : "Des bretzels ! quoi de plus alsacien que des bretzels ?" Bien-sûr, il y a beaucoup d'autres choses auxquelles j'aurais pu penser, mais là seuls les bretzels me vinrent à l'esprit. A peine le temps de réunir les ingrédients, me voilà lancée dans la préparation de la pâte. Malheureusement, il y a toujours dans les préparations un temps de repos et c'est traditionnellement à ce moment que je me mets à cogiter. En l'occurrence, ça veut dire quoi, bretzel exactement. Définition de mon dictionnaire : "pâtisserie dont les boucles se croisent comme des bras." Et là, un doute m'étreint, bras se dit Arm en allemand, d'où vient donc le mot bretzel ? Faisons bref, après diverses tribulations, le mot qui a abouti à mon gâteau est brachitella, petit bras en ... latin vulgaire !! Ma spécialité alsacienne, de la vulgate romaine !!! Déconfiture, pourrais-je encore regarder les bretzels dans leurs anneaux ? Avec le recul, je suis bien contente de ne pas avoir préparé ces renégats au kirsch traditionnel mais au triple sec. Après cette trahison lexicale, il ne reste plus qu'à tous les manger pour les punir et épargner la vue de ces transfuges à ma famille. pour 18 bretzels décents :