Après avoir dormi dans un refuge, nous reprenons le bus en direction du célèbre volcan Eyjafjallajökull
Petit arrêt en route, première vue sur les glaciers. Nous en aurons bien d’autres par la suite, mais déjà cette coulée de glace qui apparaît au loin est prometteuse. Sur cette terre nue et noire, le contraste est encore plus impressionnant que dans une simple chaîne de montagne.
De plus près…
Bon, on attaque la grimpette du jour. La vue d’en haut doit être pas mal du tout.
Perdu au milieu de nulle part, seule trace de l’homme, des flèches de bois nous indiquent les sentiers. On s’attendrait presque à voir passer un lapin blanc.
Noir noir noir et vert. Voici les couleurs de l’Islande. La roche volcanique a recouvert les sols, elle-même recouverte par d’épaisses mousses et plantes.
Il ne pousse pas d’arbres en Islande. Les colons vikings les ont coupés en arrivant sur l’île pour leurs constructions, tout a été décimé en quelques siècles. Mais ici, où il fait pratiquement nuit la moitié du temps, le manque de luminosité et le froid empêchent la repousse des arbres qui doit prendre plusieurs centaines d’années.
Retour en bas. Une rivière serpente à travers la vallée, nous obligeant à traverser à guet par endroit.
Indications pratiques : Le bus qui nous accompagne est en fait un gros 4X4, indispensable pour voyager dans les terres, et qui nous permet d’accéder aux endroits les plus reculés. En Islande, si vous louez une voiture de tourisme, vous ne pourrez quasiment prendre que la route 1, qui fait le tour de l’île. Tout l’intérieur des terres se fait en 4X4, sur des sentiers battus où l’on doit fréquemment traverser ruisseaux et rivières, en évitant de s’embourber. Conducteur inexpérimentés s’abstenir…
Notre chauffeur pour le trek à 75 ans, c’est un ancien pêcheur à la retraite obligé de travailler pour subvenir à ses besoins. La crise a touché très durement les Islandais, mais ils ne sont pas du genre à se plaindre. Le chauffeur nous suit toute la journée, conduit plusieurs heures par jour à nos côtés, dort dans le bus la nuit. Il ne parle pas un mot d’anglais, ne voit pas sa famille pendant de nombreux jours, et pourtant il a toujours un mot sympathique pour nous (en islandais) ou un sourire à nous offrir. Je suis restée en admiration devant cette force.
Une petite vue rapprochée du glacier
On va jeter un œil à une petite chute d’eau en passant.
Celle-ci est sympa, on peut passer derrière !
Celle-ci c’est pour vous donner l’échelle de grandeur…