Écrit par Cameroon Tribune
Les présélectionnés devront alors monter un dossier complet pour finaliser leur entrée dans la Fonction publique.
Après la clôture de la première phase du recrutement spécial de 25 000 jeunes diplômés à la Fonction publique, les candidats ont désormais les yeux tournés vers les babillards du gouvernement. Heureusement, ils n'attendront pas bien longtemps. En effet, selon le chronogramme établi par le comité de coordination et de supervision de cette vaste opération, les 304 130 détenteurs de dossiers enregistrés sur l'ensemble du territoire national et dans la diaspora, seront fixés sur leur sort le mois prochain. La publication d'une liste de présélection étant prévue pour le 30 mai, plus exactement. D'ailleurs, l'étude des dossiers a déjà démarré. La liste définitive quant à elle est attendue début juillet, suivie de la prise en charge effective, matérialisée par la signature des contrats par chaque candidat.
Mais déjà, les postulants doivent savoir qu'une fois les présélectionnés connus, ceux-ci devront monter un dossier définitif, plus contraignant que le premier. Etant entendu que les demandeurs d'emploi enregistrés à la première phase n'ont présenté qu'un dossier léger. Cependant, des interrogations se font déjà entendre quant aux critères de sélection, vu la complexité de devoir étudier pas loin de 305 000 dossiers pour en extraire un peu moins de 10%. Au sein du comité de coordination et de supervision du recrutement spécial des 25 000 jeunes diplômés à la Fonction publique, on évoque par exemple la possibilité d'organiser des tests le cas échéant. Mais on tiendra aussi compte de certains éléments tels que le statut matrimonial, l'âge, l'expérience professionnelle, etc. « Dans les critères, en même temps qu'on parle d'objectivité, le gestionnaire a derrière la tête le fait que les recrutements ont été impossibles pendant une bonne période et nous avons un grand vivier de jeunes universitaires qu'il faut pouvoir récupérer. C'est pourquoi nous allons par exemple privilégier l'ancienneté du diplôme dont les détenteurs sont presque à la fin de leur capacité d'étude », a expliqué Emmanuel Bonde, ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative.
Toutefois, l'accent sera mis sur le mérite et l'efficacité des candidats en rapport avec les postes de travail mis en compétition. C'est pourquoi après les présélections, les membres du comité seront pointilleux sur la véracité du diplôme annoncé par le candidat, le rapport entre le diplôme présenté et l'emploi sollicité, entre autres.