Romainville le 17 avril 2011
Propos du père François
Hier, 16 avril, se tenait au siège de Passage d’Encres, rue de Paris, la séance finale de l’atelier d’écriture, financé par le Conseil Régional, organisé et hébergé par Christiane Tricoît, et
dirigé par le jeune et talentueux écrivain argentin, Guillermo Pisani (en résidence dans notre ville).
Nous avions été neuf romainvillois, plus ou moins jeunes, à accepter de tenter l’expérience : Marie-Thérèse, Annie, Claudine, Simone, Christiane, Lydia, la timide Adrienne, Jean Claude et votre
serviteur.
Il faut une certaine fraîcheur d’âme (naïveté ?) pour se lancer dans ce genre d’aventures.
On vous demande d’écrire sur Romainville, la ville, ses habitants, son histoire, vos souvenirs etc.…
On part à l’aveuglette, en tâtonnant, et on arrive à des résultats surprenants et divers.
C’est clair qu’il a fallu toute l’intelligence, le tact, le talent, l’autorité de Guillermo, toujours prompt à saisir du magma qui sortait de nos plumes la petite pépite qui méritait d’être
utilisée, pour que l’affaire ne capote pas, purement et simplement.
A l’arrivée, il est sorti de nos pensums (pensa ?) une œuvrette coordonnée et arrangée par Guillermo ,une sorte de patchwork qui a été présentée au public samedi, interprétée par la compagnie du
« théâtre déplié » des Lilas.
C’était un peu longuet, inégal (mes textes n’étaient pas les meilleurs mais ça m’amusait d’entendre ma prose lue par des acteurs), mais la soirée était extrêmement conviviale et chaleureuse.
Personnellement, j’ai trouvé l’expérience très gratifiante (je ne suis pas le seul), et je serais vraiment heureux qu’elle ait des suites.
J’ai appris à mieux connaître et apprécier mes « co-écrivains » et tous ceux qui, de près ou de loin, ont collaboré à l’atelier.
Bref, ce fut un de ces moments privilégiés, trop rares dans l’existence, qu’on aimerait vivre plus souvent.
Merci à tous.
A bientôt, j’espère.
François Le Cornec