Quelques heures après la fin du Super Satellite de Nice, Raymond Santucci a accepté de revenir avec nous en détail sur les conditions de sa victoire. Persévérance, patience et détermination : le triptyque gagnant du joueur corse.
Jour 1 du Super Satellite. Le moins que l’on puisse dire, c’est que tout ne se passe pas comme prévu.
Un cauchemar ! (rires). Très peu de mains exploitables et de mauvaises rencontres me font rapidement chuter sous la moyenne. je termine la journée à 42.000 pour une moyenne à 100.000. Heureusement, la structure profonde du tournoi me laisse encore un peu d’espoir.
Un espoir qui s’amenuise à l’entame du Jour 2…
La journée de dimanche commence exactement de la même manière que la veille : aucune main et un tapis qui fond à vue d’oeil. Dans ces moments là, il n’y a qu’une chose à faire : patienter. C’est, je crois, une qualité essentielle pour espérer durer dans un tournoi. Et puis, il faut dire que j’avais deux très bons coachs (ndlr : Antonin Teisseire et Jean-Paul Pasqualini) qui m’ont empêché de faire des bêtises (rires).
A quel moment la physionomie du tournoi a t-elle changé pour vous ?
Il reste encore 50 joueurs pour 41 tickets. J’ai 40.000 jetons devant moi et je ne suis pas certain de pouvoir tenir jusqu’à la bulle. Je fais tapis avec
De retour de pause, je double une nouvelle fois avec
Vous voici désormais qualifié pour le Main-Event des Championnats du Monde à Las Vegas ainsi que pour la grande finale du Partouche Poker Tour. Une fin en soi ou le début d’une nouvelle carrière ?
L’appétit vient en gagnant ! (rires). Mon rêve est de devenir joueur professionnel. Une victoire dans un grand tournoi international me permettrait donc d’envisager la suite de ma carrière avec sérénité. Suivre les traces de mon ami Jean-Paul Pasqualini, tel est mon objectif ultime.