La maison Deyrolle a brûlé
DRAME d’une ampleur exceptionnelle, l’un des plus beaux cabinets de curiosités de Paris (voire du monde) et l’une des place historiques de la taxidermie a été victime d’un terrible incendie. Pour faire écho à l’appel de mon ami Eric Poindron, je tenais à vous interpeller sur cet effroyable coup du sort.
Reconstitution
« Vendredi 1er février, à 5 heures du matin, un incendie a ravagé plusieurs salles du premier étage de la maison Deyrolle, cabinet de curiosités unique en Europe. Le feu, encore d’origine inconnue, s’est déclaré dans la salle d’entomologie, au fond de la boutique. 55 sapeurs pompiers et 14 engins, venus de sept casernes différentes, ont été mobilisés pour éteindre les flammes qui ont réduit en cendres les collections de papillons et d’insectes, ainsi qu’une grande partie des animaux naturalisés. Le feu a été maîtrisé vers 7 heures, mais les pompiers étaient toujours sur place en fin de soirée. Quatre d’entre eux ont été légérement blessés. La boutique devrait réouvrir dans quatre mois. »
Cliquez ici pour voir le reportage du journal télévisé de TF1.
Pour ceux qui l’ignorent, la maison Deyrolle propose, depuis 1831, toutes sortes de curiosités naturelles et du matériel pédagogique pour l’enseignement des sciences naturelles. La boutique avait fait l’objet d’une importante rénovation il y a quelques années.
Il est désormais urgent d’aider la maison Deyrolle à se reconstruire. J’en appelle à votre bon cœur et à vos connaissances pour aider les propriétaires à reconstituer leur cabinet de curiosités par le don d’œuvres ou par des dons de nature monétaire.
C’est un endroit unique qui ne doit pas disparaître dans l’insouciance générale. Je tiens à vous préciser que votre cher professeur n’est pas du genre à mendier pour une cause particulière mais il s’agit ici de sauver un fragment de notre patrimoine national ! Ceux qui ont eu la chance de se rendre une fois chez Deyrolle savent de quoi je parle.
Sur ce lien, vous aurez les informations utiles pour aider la maison Deyrolle.
Votre soutien qu’il soit en nature, en monnaie ou en esprit, contribuera à faire que cette maison ne disparaisse pas. Nous avons le devoir de faire en sorte que cet exceptionnel lieu puisse, pour encore de longues années, fasciner les grands comme les petits devant la curiosité du monde naturel.
« A votre bon cœur ! »