Le principe est celui d'une sorte de micro-mutuelle, dans laquelle chacun des "sociétaires" s'engage à participer au remboursement d'un sinistre affectant un autre membre de son réseau, à hauteur d'un montant prédéterminé.
En pratique, le souscripteur choisit un type d'assurance (domicile, responsabilité civile et assistance juridique, d'autres seront introduits ultérieurement) et invite ses relations (parents et amis), par exemple via Facebook, à participer à son "réseau d'assurance". Collectivement, ce groupe va créer un "filet de sécurité" qui, par exemple, pour 15 personnes engagées à hauteur de 20 euros, s'élèvera à 300 euros. Friendsurance "complète" cette police d'un nouveau genre auprès d'une compagnie traditionnelle (moyennant paiement d'une prime, naturellement).
En cas de sinistre (affectant l'un quelconque de ses membres), la communauté va participer au remboursement à hauteur du montant du filet de sécurité, l'assurance "standard" couvrant le reste du dommage.
Les avantages sont multiples, pour les assureurs comme pour les assurés : la compagnie fournissant le service complémentaire n'a plus à intervenir dans les petits sinistres (au-dessous du montant du filet de sécurité) coûteux en traitements administratifs, la composante "communautaire" devrait aider à réduire la fraude, et ces deux facteurs permettent de réduire les primes facturées aux client (jusqu'à 70%). De plus, la startup propose un système de bonus (financier) qui récompense les utilisateurs fidèles de son service.
Globalement, le modèle de Friendsurance est bénéfique à toutes les parties (la startup se rémunérant, pour sa part, sur la souscription des polices complémentaires auprès des compagnies classiques) et rassemble tous les ingrédients du succès. La seule inconnue de l'équation est de savoir si les consommateurs adhèreront à une approche du partage de risque entre amis. Un test intéressant pour le web social !