Elle a été fondée en 1451, pendant la période mitigée entre l’Empire Romain et le Moyen Age, de conspirations cinématographiques et aventures littéraires, où le temps parait être arrêté. Un million 600 mille volumes imprimés, 80 mille manuscrits, 100 mille unités d’archives, près de 8400 incunables, 300 mille pièces, et médailles, incluant 150 mille gravures, dessins et matrices et plus de 150 milles photographies y sont gardés.
Mystères révélés et d’autres encore secrets. Le Code Da Vinci pourrait ne pas être de la fiction. Pour ceux qui aiment jouer les détectives de l’histoire ou qui veulent percer les énigmes des astres, la bibliothèque du Vatican est le lieu indiqué pour trouver le catéchisme de l’église catholique, qui condamne pour démoniaques les prédictions et les divinations, mais aussi l’Almageste, le chef d’œuvre de Ptolémée, le plus grand des anciens mathématiciens et astronomes, et ses quatre traités d’astrologie, compilés dans le Tetrabiblos, illustré avec des fascinantes représentations picturales de la sphère céleste et du zodiac.
La Bibliothèque Sixtine, ornée par des fresques de la fin du 16ème siècle, possède des fac-similés de très anciens codex, les manuscrits les plus importants de l’Histoire Occidentale, depuis l’ère chrétienne jusqu’à nos jours, des incunables de grandes valeurs, des imprimés ayant plusieurs siècles, des dessins de maitres de l’art, et possède aussi un laboratoire où sont restaurés les manuscrits anciens.
La version actuelle date de 1451, mais l’origine de la Bibliothèque Papale remonte à la fin du 4ème siècle quand le Bureau d’Administration de l’Eglise Romaine (Scrinium en latin, dans l’ancienne Rome était synonyme de archivum, tabularium) servait de bibliothèque et d’archive.