D'après des militants, des milliers d'enfants travaillent dans les cirques indiens, souvent pour les numéros les plus dangereux. La Cour suprême s'est donc prononcée en faveur d'une pétition présentée en 2006 par l'organisation Save childhood, qui affirme que cette exploitation tourne souvent à la traite des enfants.
Le gouvernement tente depuis plusieurs années de combattre le travail juvénile dans le pays (l'Inde compte le plus grand nombre d'enfants travailleurs), par le biais de programme d'éducation et de lutte de la pauvreté.L'enquête menée par le groupe Save childhood indique que de nombreux enfants étaient soumis à des sévis, y compris à caractère sexuel, de la part des propriétaires et gestionnaires de cirques, qui changent souvent de noms et d'emplacements. Me Ribhu, l'avocat de l'organisation, explique que suite à l'annonce de la Cour suprême, de nombreuses perquisitions auront lieu pour retrouver ces enfants et leur offrir des programmes de réinsertion. Dans le cas où certains enfants ne pourraient pas retrouver leurs parents, les services sociaux les prendront en charge.Source : http://www.thecanadianpress.com/