Alors que les banksters de Dexia sont déjà mis à l'index à Gand en Belgique, Christophe Faverjon, le maire d'Unieux dans la Loire, a déposé plainte contre ces mêmes banksters pour "défauts de conseil sur les risques encourus, alors que la banque connaissait la situation financière d'Unieux". La ville d'Unieux avait contracté un prêt de 4 millions auprès de la banque en 2007. Ironie de l'histoire, Christophe Faverjon est un élu du Parti Communiste Français (PCF) ! Pas très malin de faire confiance à Dexia, le rouge !
Chrsitphe Faverjon : un communiste pas très regardant sur les banques...
Pour , Christophe Faverjon explique sa démarche et ses attentes. Extraits :
Christophe Faverjon, vous déposez plainte aujourd'hui contre la banque Dexia. Comment a évolué la situation depuis vos premières sollicitations, soit depuis bientôt un an ?
Elle s'est dégradée : le prêt indexé sur le franc suisse commence en septembre 2011. Aujourd'hui, on serait à 12,5%, on aurait 326 000 euros à payer en plus. C'est l'équivalent de onze emplois temps plein, 8,92% d'impôts locaux.
Dexia a-t-elle ouvert des portes de négociation ?
Nous les avons rencontrés à deux reprises. La dernière proposition consistait à payer une indemnité de 6,47 millions d'euros, qui s'ajoute aux 4 millions que l'on doit encore, si l'on voulait un taux fixe à 3,9%.
C'est de la provocation ?
Oui. En réalité Dexia est dans une situation financière très délicate. Elle ne peut pas se permettre de faire une offre intéressante, elle préfère le risque du contentieux.
D'autres collectivités attaquent-elles cette banque ?
A ma connaissance, nous sommes les seuls, avec le conseil général de Seine-Saint-Denis [...] L'État doit intervenir. Deux solutions : renationaliser ces banques qui sont financeurs publics, ou proposer comme Maurice Vincent que l'Etat crée une structure de défaisance de la dette qui récupérerait les emprunts toxiques. En échange, on prendrait des emprunts à la Caisse des dépôts dont les risques seraient assumés par l'État.