Ca bouge dans les entreprises : sincérité ou intox ?

À l’occasion de la journée Agences Ouvertes lancée par l’AACC, Sidièse a organisé son Apéro Durable le 5 avril.

Le concept ? Discuter et casser les barrières entre les acteurs intéressés par la communication et le développement durable.

Dans les faits, j’ai été accueilli par un collaborateur de Sidiese, un autre m’a proposé un  verre de vin blanc, j’ai salué Yves Cappelaire (mais si vous le connaissez, il anime le hub Les consultants du développement durable sur Viadeo) et il fut déjà l’heure de choisir son atelier/débat.

Parmi les 8 thèmes, mon choix s’est porté sur « ça bouge dans les entreprises : sincérité ou intox ? » animé par Serge Orru, directeur général du WWF et Dominique Candellier, directrice communication et développement de l’UDA (Union des Annonceurs).

Bon, par rapport au sujet, on ne l’a pas vraiment traité. Serge Orru nous a fait part de ses réflexions, de ses positions et nous n’étions pas loin de refaire la planète

Croire à l’improbable, redonner du sens…

Nous sommes entrés dans l’ère de la conséquence. L’opinion contraint l’entreprise à aller vers la sincérité. Il existe bien sûr des dirigeants sincères, qui n’attendent pas la pression de l’opinion pour s’engager.

Croire à la prospérité verte et non à la croissance verte qui n’est qu’un verdissement de la croissance. La prospérité verte, c’est la pacification du Nord et du Sud.

Face à notre monde fini (notamment au niveau des énergies), il faut croire à l’improbable. L’audace, la créativité, le sens doivent être infinis.

Serge Orru s’interrompt. Il tweete.

L’effet multiplicateur des individus

Mon voisin reprend la parole. Au bout de quelques phrases, son discours sur la gentillesse, le spirituel, la nécessité de se remettre en question sur sa consommation interpelle. Il s’avère être Bruno Colombani, responsable éthique sociale chez Casino. Il croit à la puissance des individus, à la force des êtres humains dans les entreprises. 

Pour faire changer les gens, il faut partir de leur état d’esprit et parler leur langage.  Pour 90% des entreprises, la stratégie développement durable est à coté de la stratégie générale de la société. Pour changer la société, le développement durable doit être intégré à la stratégie.

Serge Orru reprend la parole sur la porosité des entreprises. Il considère que ce qui se passe entre entreprise/ONG/société civile est vraiment révolutionnaire.

Arrivée de Gildas Bonnel qui essaye de recadrer l’atelier…

Quelle responsabilité porte une agence dans la communication sur le développement durable ? Une agence peut-elle être jugée co-responsable d’avoir mal vérifié un brief ? Réponse de Dominique Candellier : un outil pédagogique permettant de se poser les bonnes questions et de détecter les labels de l’auto-proclamation sera bientôt disponible.

Serge Orru rebondit sur la notion de responsabilité. Nous sommes tous responsables signifie que personne n’est responsable. Il faut maintenant arrêter de dire que c’est l’autre qui est responsable et faire ce qu’on dit.

Serge Orru : mon ambition, c’est d’être gentil

Serge Orru croit beaucoup à la gentillesse qui est gage d’intelligence, d’ouverture, de courage. D’ailleurs, il a pour ambition d’être gentil…

Au-delà de l’atelier…

En rentrant, j’ai découvert un commentaire sur ce blog d’une personne qui souhaitait que nous rencontrons, un tweet d’une autre personne qui me donnait RDV à l’apéro durable (je ne lis pas encore mes tweets lors des conf), un mail d’une troisième personne qui n’avait pu venir. Je vais prochainement discuter/rencontrer ces 3 personnes. C’est cela aussi l’apéro durable de Sidièse.