Tina Arena: 7 vies, c'est encore pas assez !

Publié le 04 février 2008 par Thibault

Un petit air de déjà entendu parcourt le nouvel album de l’australienne Tina Arena, 7 vies. Seule nouveauté au tableau, le disque est entièrement en français, enfin, ce que l’on peut en comprendre. Malgré une volonté évidente de rester le plus fidèle possible aux paroles, la langue de Molière semble encore avoir des secrets pour l’artiste, cependant très touchante.


Rien de très nouveau dans l’univers rose bonbon de Tina Arena, qui aime toujours autant nous parler de ces petites choses, infimes oui, mais si importantes ! Elle nous avait déjà fait le coup avec ses précédents albums, c’est pourtant bel et bien reparti pour un tour !
Lorsque Tina Arena chante, c’est pour célébrer la vie, sinon, à quoi bon ? Le premier extrait, Entends-tu le monde ? est révélateur de cet état d’esprit si jovial.
Même intonation de voix poussée à l’extrême, mêmes paroles bien choisies, les morceaux se suivent et se ressemblent. Entre pop, musique orientale et slow, la chanteuse à légèrement l’air d’hésiter.

Quelques titres tirent tout de même leur épingle du jeu, apportant fraîcheur et nouveauté dans cet univers trop parfait : Danser la vie, S’il m’est donné, Hollywood Boulevard, Ailleurs et N’oublie pas.
Pourquoi ces chansons ? Certainement parce qu’un peu d’émotions et de profondeurs, ça change la donne. On peut alors se plonger dans ses propres souvenirs ou partir à la quête de contrées lointaines, qui nous changent de notre quotidien. Finalement, le but recherché à chaque fois… La tonalité est vraiment différente, et la voix de la chanteuse se marie parfaitement à l’instrumentale parfois très jazzy, parfois salsa et parfois même lyrique. Grâce à ces cinq titres, l’album peut se prétendre quelque peu innovant, mais pas trop.

Un monde parfait, ça n’existe pas. Alors vouloir le chanter à tout prix, c’est bien, mais avec modération. On connaît le proverbe : trop de bonheur tue le bonheur !
Ce que l’on ne peut en revanche pas critiquer, c’est l’énergie dont fait preuve l’artiste. Là où d’autres seraient tombés dans la morosité et la mélancolie, Tina Arena parvient encore à faire rimer les deux dans la célébration la plus complète. Un exploit bien spécifique !
Enfin, la générosité dont elle sait faire preuve se lit également dans cet album qui déborde de simplicité et d’humilité.
On peut à la fois célébrer le monde et rester modeste, où est le problème ?

Vidéo - Le clip
Tina Arena - Entends-tu le monde :


Tina Arena - Entends-Tu Le Monde

A.Lasserre