- Pour produire un kilo de coton, matière première du jean, il faut des milliers de litres d'eau , selon le WWF 7000 à 29000 litres d’eau pour 1 kilo, là où l'eau est déjà rare, des pesticides et des engrais.
- Ensuite il faut le délaver et le teindre avec des conséquences sur les cours d'eau : pollution par rejets.
- Le transporter, le plus souvent en pièces détachées qu'il faut réunir pour assembler (un jean peut parcourir 65 000 kms selon les journalistes du Guardian) avec au passage les rejets de CO2
- Et pour son entretien, il faut encore rajouter les cycles de lavages et repassages.
Puisque que le jean est incontournable, présent dans chaque famille, si chacun se décidait lors de son prochain achat à opter pour un jean avec de coton bio et non délavé, l'impact serait très certainement significatif.
Aujourd'hui, de nombreuses boutiques développent des gammes de vêtements bio et équitables, on y retrouve des marques résolument engagées (Idéo, Naskigo, Machja..) qui démontrent que l'on peut rendre respectable un produit de grande consommation et à un prix abordable (80 euros).
Preuve que le marché est tendance, les incontournables s'y mettent aussi depuis 2 ans, tel que Levi's avec l'"Eco jeans", une ligne en coton certifiée 100% biologique, et une déclinaison de ses modèles 506 pour homme et 570 pour femme.
Alors, si 2008 était l'année de votre premier achat d'un jean bio équitable ?