Plusieurs églises du Pays d'Ouche conservent et exposent dans les trésor des bâtons et des lanternes de « Charitons ».
A croire que ces confréries séculaires ont complètement disparu. Les pèlerinages de Pentecôte à Bernay et à Préaux-en-Auge tendent pourtant à prouver le contraire.
Ces « Charités » ne sont pas que la survivance d'un folklore coloré. Les confréries religieuses sont encore vivantes dont les plus anciennes celles d'Orbec, de Broglie, de Lisieux s'érigèrent peu après les « angoisses de l'an Mil ».
Les « frères de la Charité » pratiquent la charité suprême de prier pour les morts en les conduisant à leur dernière demeure. Cette mission, leurs aînés l'ont accomplie au travers des conflits meurtriers et de redoutable épidémies. Leur cortège est précédé du «tintenellier » en dalmatique, dont les clochettes avertissaient les passants de fuir la contagion.
Chaque Charité a sa croix, sa bannière, ses torches, son maître…