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L'Inde est le berceau des épicesde l'Ancien Monde. Il y a près de 5 000 ans, le réseau commercial des épices s'est étendu en Chine, en Inde, en Perse, en Mésopotamie et en Egypte. On a retrouvé des traces d'anis, defenugrec, decardamome, de casse, decarvi, d'aneth, defenouilet desafrandans les pyramides, ce qui prouve leur utilisation passée.Du temps des pharaons, riches et esclaves parfumaient leurs plats avec les épices, plus pour se protéger des épidémies et masquer le goût aigre des aliments avariés. Les épices permettaient aussi de rester en bonne santé.Le papyrus d'Ebers (1 500 av. J. - C.) fournit des informations sur plus de 700 produits naturels et de nombreuses formules médicales. Mais c'est en Grèce antique que laphytothérapieconnait son apogée grâce à Hippocrate. Celui-ci décrit plus de 230 herbes médicinales dans son ouvrageCorpus Hippocraticum.La phytothérapie s'étend aussi dans la Rome antique. Les Romains utilisaient l'aneth, le carvi, lamoutarde, lacoriandre, le céléri sauvage, l'ail, lethym, la marjolaine, la sarriette, le persil, l'anis, le fenouil, lesgraines de sésameet depavotpour cuisiner. Lepoivrea été importé plus tard mais seuls les riches l'utilisaient comme une épice. C'était même devenu une monnaie à part entière.Pendant des centaines d'années, les épices furent transportées le long des pistes caravanières de Chine vers l'Europe, via l'Asie. Il y avait 3 routes principales dont la plus connue est laroute de la Soie. Cette route resta le moyen d'échanges de marchandises et de connaissance le plus important entre l'Europe occidentale, l'Orient et l'Afrique du Nord. Faute de monnaie, on s'échanger les marchandises : soie contre épices, épices contre pierres précieuses ou semi-précieuses et bijoux en argent etc... C'est ainsi que les épices firent leur entrée en Europe.Source d'informations :Les petites encyclos : Les épicesaux éditions Gründ