Selon le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, interrogé sur les révoltes, le « printemps arabe », ce vaste mouvement de protestation qui bouleverse le monde arabe, pourrait se transformer en « un hiver iranien ». « Ce que nous espérons voir, c’est le printemps européen de 1989″, a déclaré Netanyahu, en faisant référence à la chute aussi rapide que spectaculaire du système communiste totalitaire à la fin des années ’80 en Europe de l’Est. « Mais, a-t-il souligné, il est à craindre que les événements au Proche et Moyen-Orient ne soient exploités par Téhéran et que ne se répète la révolution islamique de 1979 en Iran ».
Depuis le début des révoltes arabes, les dirigeants israéliens agitent le spectre d’un scénario « à l’iranienne », aux termes duquel des organisations alliées ou proches du régime de Téhéran profiteraient de la situation pour s’emparer du pouvoir ou exercer une influence majeure. Israël considère aujourd’hui l’Iran comme la principale menace stratégique à cause de son programme nucléaire.