Le gouverneur de l’état a déclaré à la presse que des forces de police supplémentaires allaient être déployées en ville afin de protéger les touristes venant à Acapulco pendant la semaine sainte. Quand à l’office de tourisme d’Acapulco, on reconnait que l’image de la ville souffre de ces actes criminels et font fuir les touristes.
La responsable du développement du tourisme à Acapulco, Graciela Baez, « reconnait que la ville subit la pire crise d’image de toute son histoire. Nous avons des chiffres qui montrent que les touristes mexicains et étrangers ne viennent plus nous voir. » Acapulco est la scène de meurtres atroces, suite à une bataille entre différents cartels pour contrôler le commerce de stupéfiants dans l’état de Guerrero. Le 4 Avril dernier, les forces de police ont échangés des tirs et des lance-grenades en plein cœur de la ville avec les trafiquants.
Le 22 Janvier dernier, 22 touristes ont été massacrés près d’un supermarché, suite à un acte de pure barbarie commis par le cartel indépendant d’Acapulco. La guerre des cartels a fait 370 morts à Acapulco l’année dernière. Cette violence, qui touche tout le Mexique, a finalement eu raison de nombreux touristes étrangers, notamment les canadiens et les américains qui venaient en masse se relaxer sur les plages de la baie d’Acapulco.
Cette année, le « spring break » a vu les étudiants américains et canadiens déserter la station balnéaire. « Le spring break a été très mauvais au niveau commercial, » confirme Baez. « Nous avions eu 13 000 étudiants l’année dernière et, cette année, moins de la moitié sont venus. »