Le mercredi 13 avril dernier avait lieu le quinzième petit-déjeuner « Les Débats du Cri ». Invité du jour : Damien Abad, 30 ans, député européen (circonscription Sud-Est), secrétaire général adjoint du Nouveau Centre et ancien maître de conférences en finances publiques à l’Institut d’études politiques (Sciences-Po) de Paris.
Damien Abad a pris position en faveur de l’instauration, au niveau européen puis mondial, d’une taxe sur les activités financières, une mesure dont Le Cri du Contribuable a dit à plusieurs reprises les réserves qu’elle lui inspire.
Pour l’eurodéputé, la taxe sur les transactions financières s’impose en raison de la nécessité pour l’Union européenne de dégager des « ressources propres » et ne plus dépendre uniquement des contributions nationales.
Pour l’instant, le taux retenu est de 0,05 %, une ponction certes modeste, mais Alain Paillet, du parti Alternative Libérale, a regretté qu’il n’y ait pas de limite mise à l’augmentation, du fait du caractère anonyme de la taxation.
Or, comme l’a dit Alain Dumait, animateur du débat en sa qualité de directeur de la publication du Cri du Contribuable, ce sont toujours des personnes que l’on taxe au final, même si elles ne s’en rendent pas compte…
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