Samedi 23 avril aura lieu la 16eédition de cette fête organisée sous l’égide de l’Unesco. Elle réunira une centaine de pays.
Cette année, Irina Bokova, la présidente de l’Unesco, a décidé d’insister surla protection du livre et l’analyse de son devenir.« Le marché mondial du livre est frappé de plein fouet par l’émergence des livres électroniques et des contenus à télécharger. Le phénomène transforme le secteur ainsi que les métiers de l’édition, affecte les auteurs et les lecteurs. Ses retombées seront profondes et durables,écrit-elle.
Avant de poursuivre :« Ce changement suscite aussi de vifs débats sur les forces et les faiblesses des différents types de produits, la nature du droit d’auteur aujourd’hui, le rôle des bibliothèques face au savoir en ligne, la signification du concept d’auteur à l’ère des blogs et des wikis. Nous devons analyser ces débats complexes. »
Le droit d’auteur numérique à l’honneur au Canada
A travers le monde – une centaine de pays participent, la Journée prendra différentes formes. Pays en pointe dans l’organisation de la manifestation, le Canada – et tout particulièrement le Québec – a prévu pour l’occasionun vrai programme d’activités.
L’accent y sera mis sur le droit d’auteur numérique :« À l’heure où l’explosion du monde numérique et du virtuel annonce des possibilités de création nouvelles (…), il est plus que jamais important de reconnaître aux auteurs l’importance de leur travail et de leur remettre la juste valeur de ce qu’ils nous apportent d’émotion, d’évasion », indique ainsi le site internet officiel.
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