C'est l'histoire d'un géant aux pieds virtuels malencontreusement rattrapé par le facteur humain.
Depuis le 1° Janvier, Google, puisqu'il s'agit de lui, essuie revers sur revers en Bourse : -11% au Nasdaq, quand dans le même temps l'indice des valeurs technologiques grimpe de 4%. Explication: pour contrer l'explosion du réseau social Facebook, devenu le site internet le plus visité des Etats Unis, Google doit ... embaucher.
Et pas qu'un peu, puisque nombre de ses jeunes et talentueux salariés n'ont pas résisté, ces derniers mois, aux offres alléchantes du groupe de Mark Zuckeberg. C'est que devenir salariés actionnaires de Facabook est prometteur, la valorisation du réseau social approchant sur le marché gris les 85 milliards de dollars (58,9 milliards d'euros) Google doit donc faire dans le social et s'y emploie. Au premier trimestre, ses effectifs ont grimpé de 8% (26.316 collaborateurs) et les salaires seront majorés de 10% cette année.