« Vise la lune, car même si tu la rates, tu atterriras au moins parmi les étoiles »
Oui, ce matin, je suis envoûté par les parfums de plus en plus intenses avec la rosée puis les premiers rayons de soleil. Les arômes se dégagent en force, quittent le sol, volent par ma fenêtre ouverte. Je suis là, un peu saoûl de cette nature qui veut me faire partir ailleurs.
Mais parfois il y a des des anges, celle (ceux me direz vous ! mais les anges n'ont pas de sexe par définition donc celles) que l'on attend, celle que l'on attend pas. Un bourdon frappe à la fenêtre, bourdonne fort, me fait un signe, alors je me penche et là la magie s'opère, la brume s'évapore, elle est là, ma fée.
Féminité, je l'ai rêvé, dans un des songes plus fous, j'ai même mis mes mains sous sa robe, sa tunique grise et douce en coton. J'avais pris la folie de glisser sur sa peau, effleurer car trop timide, autant qu'elle, pour ajuster une à une ses douze jarretelles. Cette folie, dans un lieu chaud, bruyant, étais-ce un rêve ? Le soleil n'était pas loin, l'eau fraîche non plus, à moins que cela ne soient deux anges sur un mur perché, le long d'un verger. Le rêve est par nature un peu trouble. Deux anges perchés sur un mur, qui picotaient, pas du pain dur, mais des talons et des nylons sur leurs gambettes.
Mais ce matin, elle est là, en jean, tout aussi féminine, et en bijou de volupté, son bustier !
Pour se cacher, elle grimpe aux arbres
En talons, en jean,
avec les reflets du soleil, les ombres
Des ombres sur ses épaules,
Un fin laçage,
des courbes arrières si féminines.
Un nouveau tatouage sur l'épaule,
des feuilles d'olivier.
Merci pour cette combinaison jean et corset 100% volupté
Merci à ma fée Cassiopée
Nylonement