J’ai bien franchement, pas vraiment apprécié le début de la course. J’ai fait le choix de me mettre assez en avant du peloton… et j’ai bien faillit me retrouver aussi épaisse que la ligne de départ. Un départ de course, c’est vraiment pire qu’un centre d’achat au Boxing Day du 26 décembre. De mes 5’1″, j’en impose assez peu et disons que je me suis fait un brin bousculée sur les premiers mètres. Heureusement, la foule s’est rapidement dispersée et j’ai pu cheminer sans trop de dommages.
Sans nécessairement relater toute la course, je peux dire que je m’étais fixé un objectif poli de 27 minutes ou moins. La jeune coureuse arrogante, elle, rêvait secrètement d’un truc dans les 25 minutes. Mais j’ai gardé le silence sur cet objectif-fantasme… ne voulant pas faire rire de moi ou encore paraître pour plus arrogante et prétentieuse que je le suis déjà ;o)
Alors voilà. 25 minutes et des poussières… o_O
En dehors d’être contente de mon temps ou de ma position (dans le top 10 de ma catégorie d’âge), je suis surtout fière d’avoir couru ma première course dans ces conditions. Je suis surtout fière d’avoir su gérer mon énergie… d’avoir su à quelle vitesse courir et d’avoir été constante (voyez la belle ligne dans mon allure… si c’est pas ça être constant…). Je suis contente d’avoir su tirer parti de l’énergie de la foule pour me donner un boost, d’avoir bien utilisé les autres coureurs (comme Pace Rabbit ou encore comme protège-vent). Heureuse² d’avoir donné mon 110% (et le sec de mes souliers). Je suis fière de moi, celle qui ne courait pas voilà un peu plus d’un mois… celle qui court maintenant assez assidument.
La course exige beaucoup de respect et de fidélité. Si on lui donne ce qu’elle attend, elle sait alors nous remercier remarquablement.
Cette première expérience aura été formatrice, motivante et bonne pour le « comment-j’me-sens« . Elle m’aura aussi appris que le travail n’est pas terminé si je veux faire mon demi-marathon de Montréal dans le temps que je me suis fixé!
Et hop! On reprend l’entrainement dès mardi!