La «stratégie de manque de sommeil»: La programmation des gardes depuis la pénurie de personnel infirmier fait que les infirmières sont tout particulièrement sensibles à ce problème. Les infirmières hospitalières font presque toujours des séries de 12 heures. Parmi les stratégies les plus fréquentes pour faire face à ce dérèglement, l'approche la plus commune, utilisée par environ la moitié des participants, est de dormir à la fin de la matinée avant leur premier quart de nuit. En seconde position vient la «stratégie de manque de sommeil» consiste à rester éveillé durant les 12 heures qui précèdent la prise du poste, ce qui signifie une absence de sommeil pendant au moins 24 heures d'affilée.
5 stratégies distinctes de sommeil ont été identifiées:(Voir schéma ci-contre dur une période de 8 jours de A à H). Le poste de travail est représenté en gris foncé, le temps de sommeil en rouge, le temps libre en gris clair.
Un gène de l'adaptation à la privation de sommeil? Les chercheurs ont également prélevé des échantillons d'ADN de tous les participants afin d'examiner dans quelle mesure leurs horloges circadiennes ont influencé leur capacité d'adaptation. Ils ont découvert des variantes d'un gène, appelé PER3, semblent avoir un impact majeur sur l'adaptation à la privation de sommeil. Certaines personnes avec une variante de ce génotype semblent réagir plus mal que la moyenne, tandis que d'autres, avec d'autres variantes semblent répondre mieux que la moyenne.
Source: Vanderbilt University (Visuels) “Sleep strategy used by night nurses throws off their circadian clocks” ou PloS ONE doi:10.1371/journal.pone.0018395 “Shift Work in Nurses: Contribution of Phenotypes and Genotypes to Adaptation“