Le fragile équilibre du monde

Publié le 15 mars 2011 par Mymykoira
Ces dernières semaines on a assisté à une escalade dans les évènements dramatiques que peut connaître notre Planète: révoltes populaires,rébellions, répressions, guerres civiles, catastrophes naturelles qui s’enchaînent, et maintenant menace de catastrophe nucléaire. Ces derniers mois, j’ai vu des personnes s’éteindre dans mon entourage, et leurs proches dans l’obligation de faire un travail de deuil. Et pourtant, quand ces évènements nous touchent, l’impression que le monde s’arrête est immédiate. Il perd son sens, sa couleur.Et pourtant, la chose la plus incroyable que j’ai vu, c’est que oui, malgré tout, on doit continuer à vivre. Le sol se dérobe sous nos pieds,mais on doit continuer à marcher.Et finalement, ce que j’ai observé et appris par l’expérience empirique ( j’abuse de ce terme en ce moment) c’est le fait que la vie, ou plutôt son sens pouvait se cacher dans des petites choses. Comme par exemple, le fait de courir derrière un petit garçon qui fuit son papa sur le trottoir parce que c’est la première fois qu’il sort de la journée! ( véridique, ça c’est passé samedi soir), manger un sandwich au chorizo à la boulangerie de paris près de cotes des neiges.Ou encore d’envoyer des messages d’amour à qui on veut au hasard, et puis aussi de manger une part de gâteau à la carotte avec la piquante Sally, lire Commentaires sur la vie de  Krishnamurthi et se rendre qu’on a fait l’expérience une fois de ce que décrit le sage ( §57 L’amour propre), encore mieux regarder un épisode de Scrubs.Les bons moments.J’ai envie de dire comme Pierrot @Ronsard «Cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie»En vrac, mes bons moments en images➜

Le fleuve Niger

Le briani crevette de Tasneem


Les pâtisseries de chez Gérard Mulot à St Germain des Près

Être au pays et manger à la main à même la marmite

Aller à un concert d'Ayo

Vivre sous le soleil de Montréal