Pour changer un peu des temples, j'ai été passer un après-midi avec José et Federico au zoo en plein air : petite excursion à Lopburi, la ville où des hordes de macaques cohabitent plus ou moins pacifiquement avec les humains. Ces derniers organisent même une fête en leur honneur chaque année en novembre, pour les remercier d'attirer les touristes !
Le plus mémorable a été... le voyage d'une heure 15 en train. Il était littéralement bondé, c'est au chausse-pied qu'on a réussi à entrer. Inutile de préciser qu'il ne fallait même pas penser à une place assise puisqu'on n'a même pas pu se frayer un passage jusqu'au wagon. Heureusement que le voyage s'est effectué portes ouvertes, sinon on serait tous morts par suffocation. Si comme chez nous on avait attendu qu'elles soient fermées pour démarrer... ben on serait toujours pas partis.
Pendant qu'une petite fille(celle qui tire la langue sur la photo) me faisait répéter de manière très péremptoire mon vocabulaire de base en thaï (la montre, la bague, le sac, le singe...), le papi à côté de moi essayait de me faire comprendre que je ne devais pas mettre mon pied dans l'espace entre les 2 wagons sous peine de me le faire écrabouiller au prochain freinage.
Le plus extraordinaire, c’était les vendeurs de bouffe qui réussissaient à se frayer un passage malgré tout... avec les mets les plus improbables. Des barquettes de riz à je ne sais quoi, des fruits, du poisson séché, des ravioli vapeur à même le panier
et même des brochettes sur un plateau.
C'est autre chose que les sandwiches SNCF, c'est moi qui vous le dis.
Aux arrêts en gare, si tu as le réflexe et 5 baths en main, tu peux choper un petit pot de glace à la noix de coco (je crois) par la fenêtre. Va falloir que je m’entraîne encore.
Bref, en arrivant à Lopburi, on avait déjà vécu une véritable aventure...
la gare vous annonce la couleur
La ville en elle-même n'a rien d'exceptionnel, mais les singes valent le déplacement. Tels les chiens à Ayutthayah, ils sont absolument partout, en particulier sur les fils électriques, où ils proposent aux badauds des numéros d’équilibriste : pas rassurant lorsque la « corde » est chargée électricité et te passe à 10 centimètres du nez.
Ça change des moineaux.
Ils se perchent à tous les endroits possibles et imaginables
j'ai failli me faire pisser dessus par cet adorable bébé singe, heureusement que j'ai du réflexe, PARFOIS (je souligne moi-même le "parfois" avant que vous ne vous empressiez de le faire)
et ne se gênent absolument pas pour faire du stop sauvage.
On a l'impression qu'ils commèrent sur notre passage, tels des petits papis désœuvrés sur un banc au bord de la route.
ah si je savais parler singe...
Comme ils ne sont pas toujours d'accord entre eux, ils nous ont offert le spectacle d'un magnifique combat de singes...
troublant comme ils paraissaient humains
Sinon, leur activité préférée consiste à piquer les bouteilles d'eau des touristes innocents et de se les enfiler cul sec avec un air narquois. Je me suis fait attaquer par derrière mais j'ai tenu bon. Non mais.
un peu de pudeur, que diable
Rendez-vous au prochain post pour d'autres histoires d'eau.