L’adoption prévue au Parlement d’une nouvelle constitution avec des références à Dieu et à la famille traditionnelle fait des vagues en Hongrie où les détracteurs du Premier ministre conservateur Viktor Orban dénoncent un « putsch » constitutionnel et appellent à manifester.
Pour ses détracteurs, la nouvelle constitution représente avant tout un moyen pour Viktor Orban d’asseoir son pouvoir et celui de son parti, dans le présent et à l’avenir. L’historien Andras Mink, n’a pas hésité à dénoncer un « putsch » constitutionnel.
De nombreuses ONG condamnent le projet gouvernemental « dominé par une forte idéologie droite-chrétienne » et s’inquiètent du statut de tous ceux qui n’entrent pas dans ce moule : non-croyants, homosexuels ou encore familles mono-parentales. Face à cette vague de critiques, Viktor Orban s’est dit prêt à faire évaluer le texte par la Commission européenne.
L’actuelle constitution date de 1949, mais avait été largement remaniée lors de la chute du communisme en 1989.