Puisque l'on a réglé les questions de prix de commercialisation, on pourrait se pencher sur les solutions techniques, non ?
Rédigé parNicolas Gary, le dimanche 17 avril 2011 à 10h52
Cela faisait quelque temps que Charles Kermarec n'avait pas gratifié la planète numérique d'un cinglant petit billet, depuis sa Bretagne livresque. Le patron de la librairie et de la maison d'éditionDialogues, s'est ainsi fendu de quelques réflexions à partager.
Puisque le législateur s'est accordé - a priori - pour fixer un prix unique au livre numérique, c'est non plus du côté des tarifs qu'il faut se tourner, mais vers la simplification technique de l'accès à l'offre. Durant la conférence 1001libraires, l'information avait fait sourire, un peu jaune : pour deux ebooks achetés, un appel passé au SAV.
Du prix au service
Si du côté du prix, il reste encore à découvrir une offre qui ne reposera pas sur un nombre X de pourcentages retranchés du prix du livre papier, mais plutôt, à l'instar de Bragelonne, une tarification qui tient compte de l'économie internet, il est évident que le passage à un mode d'achat simplifié est indispensable.
Aujourd'hui, les trois dont on suppose qu'ils seront les distributeurs premiers de demain, en matière de livre numérique prennent position. Mais, citant Eric Falconnier, Kermarec pointe en effet une nette distinction :
Quand les 3 plateformes qui se mettent en place permettent la récupération d'une bibliothèque virtuelle sur une large gamme d'appareils et la lecture, nous proposons du SAV. D'un côté lecture immédiate, de l'autre puzzle informatique et relation conflictuelle avec un vendeur qui essaie de comprendre dans quel état se trouve l'ordinateur de son client. D'un côté un processus totalement automatisé, de l'autre un poste de coût incroyablement élevé rognant sur des marges ayant été réduites pour de mauvaises raisons.
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