Notre ministre de la Santé, Roselyne Bachelot compte sur une nouvelle concertation avec le personnel hospitalier en vue de sortir du dilemme des 23 millions d’heures supplémentaires, dont le nombre continue à augmenter et des 3,5 millions de jours de RTT impossible à prendre, alors qu’elle ne dispose, manifestement pas, de quoi les solder.
Le commun des mortels, celui qui travaille dans le privé, ne comprend pas ce type de situation car on y voit mal un employeur de différer le paiement de salaires pour du travail accompli, d’où une dette privilégiée, sans être contraint de déposer son bilan, mais l’État ne relève pas du droit commun.
Les urgentistes, les plus concernés par cette question menacent de durcir la grève illimitée en cours, mais sans conséquences pour les patients, alors que la ministre affirme avoir l’argent mais qu’il reste un certain nombre de modalités à préciser.