Cette fresque historique, qui se déroule dans l’Angleterre du XIIe siècle, s’étend sur quelques décennies et on y suit en alternance les destins de plusieurs personnages importants du récit : des moines, des comtes, des bâtisseurs de cathédrales et leur entourage. Ce sont les cathédrales, celle de Kingsbridge en particulier, qui sont l’élément central de l’histoire et qui relient tout ce beau monde. Le prieur Philip qui veut en ériger une à la gloire de Dieu, William Hamleigh qui aspire à tout détruire, homme ou cathédrale, pour arriver à ses fins, Tom le bâtisseur qui est prêt à tous les sacrifices pour enfin en construire une. Tous ceux qui gravitent autour d’eux, Ellen, Waleran, Aliena, Alfred, Jack, et les autres, devront en subir les conséquences.
C’était mon premier Follett et le monsieur a vraiment le don de captiver son lecteur. Sa façon de raconter a réussi à me garder en haleine jusqu’à la fin, malgré une irritation qui ne m’a pas quittée pendant ma lecture : un léger manque de subtilité dans l’ensemble. Le « pas fin » n’est pas juste « pas fin », c’est un MONSTRE! Quand il arrive un malheur ce n’est pas seulement une catastrophe, c’est une EFFROYABLE CALAMITÉ! Pousse mais pousse égal mon Ken! Il lui arrive parfois de beurrer tellement épais, que ça enlève du lustre à l’histoire. Avec la réputation qui précédait cet auteur j’avais l’impression que j’aurais droit à un peu plus de finesse, donc ça m’a un peu déçue.
Malgré tout, pas le choix d’avouer que j’ai quand même pris plaisir à découvrir cet univers-là. Un jour, pas avant un p’tit moment toutefois, j’aurai sûrement envie de me plonger dans la suite qui est tout aussi massive, Un monde sans fin, mais pour le moment j’ai le goût de passer à autre chose. Ce dont j’ai hâte par contre, c’est de découvrir la télésérie basée sur Les Piliers de la Terre et qu’une âme charitable a généreusement promis de me prêter. On verra si l’adaptation est dans la même lignée que la version romanesque. À suivre!