Éminente mélancolie...
Si forte est la lumière
De mes éveils ombrageux
Des matins solitaires, sinueux
A penser et moi suis – je poussière ?
Il y a comme des années
Dans une vie de silence
Où l’éternité avec décence
Se rappelle à nous en heures damnées
Lorsque l’âme s’égare
C’est gris de mélancolie
Et le cœur déserte
S’aigrit, s’embellit
De nostalgie
Mon état souverain choque
D’éthique mélancolique
Mon roc psychique
C’est d’électrochocs
Qu’il s’effrite
Alors,
Mélancolie douce falaise
Sauter d’une foi
Sans fard c’est fort
De vivre l’émoi
D’une chute, dis – moi
Si d’aucun effort
Et sans malaise
Le cœur à l’aise
Le vide au ralenti…
C’est vivre la mélancolie…