Marie de Rabutin-Chantal, baronne de Sévigné, dite la marquise de Sévigné, née le 5 février 1626 à Paris et morte le17 avril 1696 à Grignan, est une épistolière française.
Orpheline en 1633, car son père, Celse-Bénigne de Rabutin (1596-1627), baron de Chantal, meurt lors du siège de La Rochelle (1627-1628), où sa mère Marie de Coulanges, née en 1603, le rejoint dès 1633. Sa grand-mère paternelle était sainte Jeanne de Chantal, fondatrice de l’ordre de la Visitation.
Œuvres
La correspondance de Mme de Sévigné avec sa fille, Françoise-Marguerite de Sévigné, comtesse de Grignan, s’effectua à peu près pendant trente ans en lui écrivant chaque semaine trois à quatre fois. Les lettres de Mme de Sévigné firent d’abord l’objet d’une première édition clandestine en 1725, comprenant 28 lettres ou extraits de lettres. Cette première édition fut suivie de deux autres, en 1726. Pauline de Simiane, petite-fille de l’intéressée, décida alors de faire publier officiellement la correspondance de sa grand-mère. Elle confie ce soin à un éditeur d’Aix-en-Provence, Denis-Marius Perrin. Celui-ci publie 614 lettres en1734-1737, puis 1772 en 1754. Les lettres ont été remaniées et sélectionnées suivant les instructions de Mme de Simiane : toutes celles touchant de trop près à la famille, ou celles dont le niveau littéraire paraissait médiocre, furent supprimées. Les lettres restantes ont souvent fait l’objet de réécritures pour suivre le goût du jour.
La question de l’authenticité se pose donc de manière cruciale pour ces lettres. Sur les 1 120 connues, seuls 15% proviennent des autographes, lesquels ont été presque totalement détruits après usage. Néanmoins, en 1873, un lot de copies manuscrites, d’après les autographes, a été retrouvé chez un antiquaire. Il couvre environ la moitié des lettres adressées à Mme de Grignan.
D'après Wikipédia.