Alors qu’elle a récemment été confrontée au scandale du médiator, l’Afssaps redouble de vigilance lorsque des situations litigieuses sont signalées afin de ne pas reproduire ce triste phénomène. En effet, l’Afssaps a vocation à effectuer l’ensemble des contrôles sanitaires et médicaux sur le territoire hexagonal dans l’optique de la préservation de la santé des assurés médicaux. En outre, elle tend également à autoriser la mise sur le marché des différents traitements médicaux. Dès lors, ces informations sont transmises aux professionnels de santé par le biais de courriers internes ainsi qu’au grand public grâce aux mutuelles santé ainsi qu’à l’Assurance Maladie. La mutuelle santé tient effectivement une place privilégiée dans la vie d’un assuré médical puisqu’elle établit des relations très directes à travers les nouveaux outils de communications liés à Internet. Par ailleurs dans l’optique de la transmission des informations publiées par l’Afssaps, les médias ont une place primordiale car ils peuvent toucher énormément de personnes de manière simple, rapide et efficace.
Or à l’occasion de ses investigations récurrentes en matière médicale et suite à de nombreux signalements, l’Afssaps avait suspendu l’utilisation d’implants mammaires fabriquées par la société PIP dès le mois de Mars 2010 : « cette décision faisait suite à une augmentation du nombre de ruptures prématurées de ces implants mammaires et à la mise en évidence lors d’une inspection de l’utilisation d’un gel de remplissage à base de silicone différent de celui qui avait été déclaré dans le dossier de conception et de fabrication de ces implants ». Dès lors après plus d’un an de recul, elle maintient ses recommandations initiales puisque le phénomène très désagréable de suintement a été confirmé dans de nombreux cas. En conséquence, il appartient aux femmes bénéficiant d’un tel implant de consulter régulièrement un médecin en milieu hospitalier afin de s’assurer de la stabilité des prothèses mammaires et de leur densité globale.