A l'occasion des Championnats de France Jeunes à Montluçon, le champion d'échecs Maxime Vachier-Lagrave répond aux questions de La Montagne.fr.
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Ci-contre, Maxime Vachier-Lagrave, numéro un des échecs français, dix-neuvième mondial au dernier classement mondial avec ses 2728 points Elo © Photo La Montagne.fr
Retour vers le passé ! Il y a quatorze ans, Maxime remportait son premier titre national dans la catégorie poussinnet au championnat national d'échecs jeunes de Montluçon. Il avait six ans. L'occasion d'évoquer avec lui son métier de joueur professionnel, ses idées sur la pratique du jeu d'échecs et la récente affaire de suspicion de triche.
Quels souvenirs gardez-vous de votre premier titre ? Évidemment, j'étais très heureux de remporter le titre, mais j'avoue que c'est mon principal souvenir de Montluçon. De l'eau a coulé sous les ponts depuis... C'était d'ailleurs une surprise totale, je m'étais qualifié sur le fil. C'était ma première compétition à l'échelle nationale. Mon seul titre à ce moment-là était honorifique, celui du « plus jeune participant ».
Quels souvenirs des championnats nationaux jeunes en général ? Que des bons souvenirs ! L'atmosphère y est spéciale et unique. Je n'ai jamais ressenti de pression particulière, ou en tout cas, beaucoup moins que dans les tournois dans lesquels je joue actuellement. Ces compétitions sont plus des étapes pour progresser, et l'atmosphère elle-même fait oublier la pression.
Est-il important de commencer à jouer jeune ? Tout dépend de votre but en jouant aux échecs. Si vous voulez à tout prix parvenir à un très haut niveau mondial, alors oui, il est important de commencer jeune, mais ce n'est pas autosuffisant. Quelqu'un qui commence jeune ne deviendra pas forcément Grand Maître. Mais jouer aux échecs uniquement dans le but de parvenir à un haut niveau ne me semble pas une fin en soi. Le plus important, c'est d'aimer ce que l'on fait. Et il n'y a pas d'âge pour commencer à jouer aux échecs. C'est une question d'envie, et de goût personnel...
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