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Hot dog à la raclette, pain brioché maison

Par Boljo
Hot dog à la raclette, pain brioché maison

Hot dog maison

Il est des gestes que l’on fait sans y penser, pas ceux sous le coup de la colère, comme frapper bêtement dans un mur, non, ceux qu’on accomplit sans y être, en pensant à toute autre chose. S’ils sont source de petits ennuis, parfois de gros, ils sont aussi souvent risibles.

Qui n’a pas claqué là porte de l’appartement pour se retrouver pieds nus et en peignoir, nez à nez avec une porte résolument close, le chat hurlant de l’autre côté ? Hein Namour ? Qui n’a pas égaré ses clefs, son stylo, ses lunettes, son livre, sa tête, dans un frigidaire, contenant de balai à chiottes, rayons d’un grand magasin, j’en passe et de meilleurs ou de bien pires ? Hein Boljo ?

J’ai la très forte propension à faire plusieurs choses à la fois, un petit manque de concentration et clac, l’objet que je tenais à la main disparait, plop, volatisé ! Un ami m’avait offert un porte clefs répondant à un coup de sifflet, agacé qu’il était de me voir chercher celles de la voiture tous les matins. Ouf, je porte des lentilles (très bien pour éplucher les oignons, je le rappelle), du coup, j’ai arrêté de chercher mes lunettes, c’est toujours ça de gagné.

Ue matin, pressée de déneiger (une quinzaine à peine)…., j’ouvre la porte du garage à la volée pour prendre la pelle, jette le sac à main sur le congélateur… et les clefs de la voiture, heureusement les ai-je entendu glisser et atterrir derrière l’appareil, ce qui n’était pas prévu était qu’elle s’enquille sous la palette rehaussant le coffre. On appelle ça la loi de Murphy ou celle de l’emmerdement maximum, tout dépend des jours et de l’humeur. Plus on l’a mauvaise, plus l’on a tendance à la grossièreté, neige plus clefs cachées, à votre avis ?

Le pire qu’il m’ait été donné de faire étant de traverser tout Paris en métro, Belleville/Neuilly avec, tenez-vous bien… quoi ? Allez, je vous raconte :

Comme tout bon parisien, je rentre dans la rame, j’avise une place, je me glisse furtivement jusqu’à celle-ci (ma petite taille me le permet, faut bien que ça serve), m’assied aisément, sort mon livre, me plonge dedans et, au bout de quelques minutes, fronce le nez. Mais quelle est donc cette odeur de pelure d’orange mêlée à un je ne sais quoi un chouille plus âcre ?

Bon, tant pis, c’est toujours mieux que la sueur ou le pet du matin, ben si, faut dire ce qui est, tout le monde ne se retient pas, on peut dire ce qu’on veut, certes l’odeur du caoutchouc chauffé des rames peut y faire penser mais, bref… arrive une petite dame, pardon, pardon, pardon, tu te pousses, coince un doigt entre les pages du bouquin pour par perdre le fil, décale tes pieds, regarde machinalement le sac que tu as posé entre ceux-ci. Remonte le regard effaré, jette un oeil furtif sur tes voisins et voisines, quelqu’un d’autre a-t’il remarqué que le sac en plastique gisant entre tes orteils est en fait… ta poubelle, d’où l’odeur, certes pas nauséabonde parce que pas de huit jours mais pas de la veille non plus.

Tu fais le trajet en essayant avec un air dégagé de glisser le sac le plus loin possible sous le siège ou de froncer le nez pour montrer à la ronde que tu n’es pas dupe et que toi aussi, tu es incommodée par l’odeur, à mon avis ceux qui pètent font pareil.

Arrive ta station, dilemme,  tu prends le sac ou tu le laisses ? Un, tu ne te vois pas descendre ta poubelle à la main, en même temps sans t’en rendre compte tu es quand même allée de chez toi au métro ; deux, si tu laisses le sac, y’aura bien un couillon, alors que personne ne se mêle jamais de rien, pour te dire : Madame, vous oubliez votre sac ! Tu te vois mal répondre : ben non, finalement je vais le laisser là, c’est une poubelle.

Finalement, tu ramasses dignement… ta poubelle, après tout ce sont tes ordures, c’est toujours une part de toi-même que tu y as mis dedans, d’ailleurs certains les collectionnent (syndrome de Diogène ou Syllogomanie) et tu sors… trop facile, reste à se débarrasser de l’objet. Comme tu as l’impression que tout le monde a remarqué que tu transportais ta poubelle, tu n’oses pas le déposer dans un réservoir prévu à cet effet et jusqu’au bureau tu traîneras ta honte ou tu encombreras pour la journée la corbeille à papier collective.

Mais tu pourras faire rigoler tes collègues à la pause café, de toute façon tout le monde sait depuis un moment que tu es un peu barrée.

A la question : mais pourquoi as-tu traversé tout Paris avec tes détritus ? De nouveau regard vague, retour en arrière, c’est vrai oui pourquoi ? Arrrghhh, parce qu’à la place de jeter ma petite poubelle dans la grande benne, j’ai jeté ce que je tenais dans l’autre main, à savoir les clefs de l’appart !

Oh joie du container parisien, j’ai eu aussi à te vider, à entrer plus qu’à mi-corps pour aller récupérer au fond (encore Murphy) le sésame me permettant de rentrer chez moi… et de prendre une douche.

A ce moment, personne ne préparait de ces petits plats réconfortants comme celui-là.

Hot dog à la raclette, pain brioché maison

Pain à hot-dog

PAIN À HOT DOG

ICI

OU PAIN BRIOCHÉ

  • 25 cl de lait tiède
  • 1 oeuf + 1 jaune battu
  • 80 g de beurre
  • 1 c à c de sel
  • 450 g de farine
  • 1 c à c de levure de boulanger
  • 60 g de sucre
  • Réserver le blanc, ajouter une c à s d’eau froide.

Mettre les ingrédients, dans l’ordre de la recette, dans la MAP. Démarrer le programme « pâtes levées ».
Diviser la pâte après l’avoir dégazée en 12 petits pâtons à la taille de la saucisse.
Poser sur une plaque ou du papier sulfurisé
Laisser gonfler une heure ou pas. Mettre un petit bol dans le four pour aider le départ du gonflement.
Badigeonner avec le blanc d’œuf battu et parsemer de graines de sésame, pavot ou rien.

Cuire à four chaud, 185°, 15 mn.

Hot dog à la raclette, pain brioché maison

Hot dog à la raclette, pain brioché maison
PRÉPARATION des HOT-DOGS

Faire revenir 3 oignons émincés

Couper des tranches fines de raclette

Préparer un pot de sauce au raifort

Des saucisses.

De la salade.


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