Avant le début de mon traitement physiothérapeutique chez Action Sport physio, j'étais inconscient du fait que mon corps était un obstacle à ma liberté. À la fin d'une journée d'étude au CÉGEP, je rentrais chez moi le dos rouillé, les épaules arrondies vers l'avant, ma tête inclinée vers le bas. Je savais que je n'avais pas la posture idéale, mais le manque de soins apportés à mon corps me préoccupait peu. La journée charnière arriva en plein hiver. Quelques minutes après mon premier contact avec ma physiothérapeute, on me dressa un bilan des faiblesses de mon corps. Cela m'intéressait assez peu vu que j'habitais mon corps sans vraiment m'en soucier. Les effets magiques n'apparurent que lorsque j'étais parvenu, au bout d'environ trois semaines de traitement, à lier mes pensées à mon corps. C'est alors que j'ai commencé à ressentir des progrès majeurs; mes douleurs au dos se firent de plus en plus rares, ma flexibilité au niveau des hanches s'améliorait, et mes abdominaux gagnaient en force. Aujourd'hui, c'est désormais mon corps qui rappelle à mon âme de prendre soin de lui. Si le corps est un fardeau pour l'âme, la discorde rend l'âme esclave du corps, et non sa fidèle collaboratrice.